Dans cet épisode, je reviens aux prémices de CardiaNova. Rappelez-vous dans CardiaNova les coeurs conscients se sont déployés. La transformation a été majeure. Et bien voici, comment elle s’est amorcée.

Nous avons donc augmenté le volume de notre cage thoracique, celui de notre cœur, de nos poumons, certainement la qualité de notre sang et surtout l’énergie et les qualités du cœur ont pris le pas, pour une grande partie d’entre nous, sur le cerveau rationnel et même corporel.

Bien sûr, la coopération entre tous nous cerveaux et toutes nos intelligences s’est accentuée également.

Dans ma propre vie, tout avait commencé sur une plage avec certains clients qui étaient des dirigeants d’entreprise.

Ce tout premier jour, beaucoup d’hommes étaient sur cette plage, la cravate desserrée et pendouillante, le pantalon retroussé, pied nu. Ils étaient voûtés, les épaules tombants sur l’avant et le regard tourné vers le sol. Ils étaient tristes et abattus.

Plusieurs bois étaient disposées pour former des tipis sur le sable de manière à créer des feux.

Je leur demandais de s’installer en cercle autour du feu pour qu’ils se reposent.

Je ne savais pas comment j’allais pouvoir les récupérer à ce stade, alors que l’objectif était de développer l’intelligence de leur cœur, par la conscience pour mieux appréhender la vie des leurs et de leur entreprise avec cette montée en puissance de l’intelligence artificielle et des changements notables qui s’annonçaient.

Ils étaient cuits.

Au bout du rouleau.

Comment ouvrir leur cœur, alors qu’ils n’avaient plus la force physique et musculaire de garder leur cage thoracique ouverte.

Je les trouvais tellement petits.

Comment est-ce j’allais les remettre d’aplombs.

Il fallait qu’ils se redressent pour laisser l’espace physique à leur cœur. Et ils étaient nombreux en cette fin de journée.

Le feu ferait déjà une grande partie du travail, le groupe une autre partie et puis je comptais aussi sur le mimétisme, mes talents cachés et un grand coup de main de la vie.

Alors je les invitais à ne pas parler, juste se regarder s’ils le désiraient ou à fermer leur yeux ou simplement à regarder le feu.

Petit à petit, je les incitais à amener leur attention sur l’air qui entre dans leur narine, et peut-être à sentir, imaginer le trajet de l’air dans leur corps.

Pendant ce temps, je faisais de même en plus de sentir ma connexion à la Terre, à l’Univers puis en activant le magnétisme dans mes mains.

Puis, je me dirigeais vers le premier feu et le premier cercle, je m’approchais de la personnes qui était la plus voutée, la plus fatiguée. Si les autres la voyaient reprendre du poil de la bête, l’espoir reviendrait, suivi de près par l’envie, le désir d’être mieux.

Je posais mes mains sur le bas de son dos quelques minutes et je l’invitais à se concentrer encore plus sur sa respiration. Juste ça.

Petit à petit, je sentais que tout son poids filait au travers de mes doigts. C’est comme si le gris sortait de son corps pour laisser place à sa vraie nature.

Je ne parlais pas. Je faisais juste ça, sur une personne dans chacun des cercles.

Nous nous sommes revus tous ensemble, plusieurs fois par mois, durant ce qui me semblait être des années…  jusqu’à ce que chaque personne se tiennent droite les épaules ouvertes, le regard dirigé vers l’avant ou le ciel, la respiration pouvant circuler librement et amplement entre le nez et le bas ventre, comme une vague.

C’était incroyable de les voir évoluer. Cela ne me prenait aucune énergie, je recevais tout ce qu’il me fallait de la Terre et l’Univers.

Et eux, ils voulaient être mieux et pleinement eux, s’ouvrir, se préparer et recevoir leurs talents pour demain.

Les cercles étaient toujours composés des mêmes participants. Les rencontres là se déroulaient toujours de la même manière, en silence, en reliance avec les éléments du vivant, souvent avec le feu, parfois avec la nature verte ou animale. Ils étaient là, assis dans le sable, relié à leur nature profonde, les uns aux autres, à la terre, près de l’eau, du feu, le corps au vent.

Petit à petit, leur respiration était donc devenue fluide, leur regard et leur corps lumineux, des sourires se dessinaient sur leur visage quand ils se regardaient, une complicité s’était créée alors qu’il ne connaissaient ni leur nom ni leur fonction ou rôle. Là, ils étaient simplement eux, dépouillés d’étiquettes.

Puis je leur amenais d’autres expériences pour ouvrir leur cœur et apprendre à ressentir, leur propre émotion, éliminer le discours intérieur, développer ce qu’on appelait à l’époque la pleine présence pour se relier à la conscience. La respiration induisait naturellement ce développement de leur pouvoir.

Leur conscience mais aussi la conscience de la personne à côté d’eux, puis l’ensemble des participants du cercle, le cercle dans son entier. C’était un début. Un bon début.

Jusqu’au jour, où ils étaient prêts à accéder à leur créativité future.

Nous y avions consacré le temps qu’il fallait. Ils avaient investi l’énergie qu’il fallait, qu’ils pouvaient mettre. Chacun avait évolué à son rythme. les cercles avaient été dissou uniquement au moment où tous les cercles étaient prêts.

Ils avaient fait preuve de patience, de compréhension. Ils avaient conscientisé le juste rythme d’un processus de changement et surtout que celui-ci était propre à chacun.

Bien sûr durant cette période, leur quotidien avait continué comme si de rien n’était.

Très peu avaient raconté ce qu’ils vivaient, ils étaient incapables d’y poser des mots, de le décrire pourtant force était de constater qu’ils avaient changé et leur écosystème le constatait également. D’ailleurs, ils avaient aussi remarqué que les 10-12 personnes qu’ils fréquentaient au quotidien, avaient des comportements différents.

De leur propre chef, ils m’avaient demandé de poursuivre ces cercles, pour aller plus loin.

Ils avaient déjà vu les bénéfices sur leur qualité de vie, leur qualité relationnelle et maintenant, ils savaient au fond d’eux qu’ils devaient aller encore plus loin pour créer ce monde de demain qui n’aurait pas de fossés mais des passerelles subtiles entre les intelligences technologiques, humaines, vivantes et subtiles.

Ils étaient plus assertifs et s’adaptaient rapidement. Bien sûr leur pilote automatique revenait souvent à la charge, c’est le propre de la nature humaine, … mais de moins en moins souvent et de moins en moins longtemps, la peur laissa de plus en plus place à la confiance.

Ils trouvaient que c’était plus facile de comprendre leur partenaire de vie, leur enfant mais aussi leur collaborateur, même celles et ceux dont ils trouvaient le métier compliqué.

Ils avaient une capacité à trouver des solutions très rapidement et s’était vite rendu compte que ces solutions n’émergeaient pas quand ils étaient derrière leur écran. Leur cerveau rationnel en mode production bloquait cette information.

Alors ils avaient pris l’habitude de sortir sur le toit de l’immeuble ou près d’un arbre quand ils sentaient leur cœur s’accélèrer. Ils avaient migré certains de leur salle de réunion en pleine campagne ou à la montagne ou à l’océan.

L’air de rien, leurs expériences au coin du feu leur avait développé des compétences auxquelles ils ne pensaient pas avoir accès et ce n’était que le début de leur aventure.

Un nouveau monde était entrain de naitre, un monde avec plus de conscience et soin à l’autre. Enfin, … pour moi, c’était là que les prémices de 2034 avaient commencer.