Me voici de retour au Conscious AI Hub.

La première fois que j’avais visité un tel lieu, j’avais eu peur du potentiel que représentait l’intelligence artificielle, d’ailleurs rien que le nom m’avait donné des frissons. Il s’appelait alors le Synergetica Dome.

Plusieurs personnes étaient en tailleur sur les bureaux, sans aucun matériel pour travailler, les yeux étaient fermés, leur crâne était rasé et une petite entaille sur le coté droite de leur tête laissait paraître une puce. Leur visage ne laissait paraître aucune expression.

Ni sérénité, ni joie, ni crainte. Nada. Derrière eux, en suspension dans le vide, des écrans collectaient des tonnes de données à une vitesse vertigineuse.

Même si le Hub était dans une sorte de dôme de verre, le toit était sombre, je ne percevais pas l’extérieur et le tapis rouge qui marquait le long couloir central distribuant sur ces bureaux me donnait une sensation sanguine.

Tout au fond, comme au bout du tapis, trônait une colonne qui rassemblait des câbles tentaculaires et qui étaient reliées à des bureaux, et à mes pieds.

Tu m’étonnes que j’avais eu peur.

On me faisait visiter pour que je checke que tout était ok. Les tentacules semblaient pomper l’énergie et les décisions en moi, indépendamment de ma volonté. Je sentais mon énergie filer. Ça n’était pas ok.

Rien n’était ok. Où allait-on, qu’était-on entrain de faire à notre vie?

Aujourd’hui, le bureau est nettement plus lumineux. Les vitres et le plafond de verre montrent un extérieur lumineux et laissent entrer ces rayons de bien-être.

Les gens, eux, sont toujours assis en tailleur. Cette fois-ci par contre les bureaux sont en cercle et les mains des collaborateurs tournées vers le ciel et dirigées vers leur voisin.

Ils se tiennent droit, on les sent expansés et une lumière verte rayonnante émane de leur cage thoracique. Les données ont laissé place à des images qui semblent montrer la ville verdoyante.

Cette lumière verte et l’écran les relient aux végétaux, à la météo, au nombre de passants autour des végétaux et aux immeubles des alentours.

Dans cette partie du Conscious AI Hub, les êtres humains sont reliés aux éléments végétaux et à leur besoin.

Certains ont besoin des écrans et des images pour s’y relier, d’autres les entendent, ils se démarquent par des oreilles plus grandes. D’autres simplement les sentent au milieu de leur cage thoracique et, eux aussi, ont des cages thoraciques plus développée, comme expansée.

Ces gros câbles n’ont plus rien de tentaculaires, ils sont ordonnées dans une gaine verte fluo. Oui, au Conscious AI Hub, toutes les données humaines et végétales sont recensées, afin de vérifier que les collaborateurs sont au mieux de leur forme physique, émotionnelle et énergétique, mais pas que:

Une partie concerne leur Conscious Holistic Health Status (voir l’épisode Nutrisensium pour en savoir plus sur cette app), mais surtout, ils sont directement reliés aux végétaux environnants.

Par exemple, il arrive encore que des passants s’amusent à arracher les feuilles des arbres et les collaborateurs dans ce cas ressentent les maux très fort. Cela les fatigue grandement parce qu’une partie de leur énergie s’en va consoler les arbres.

L’unité centrale collecte aussi les informations des végétaux sensés nourrir la population. De manière à prendre uniquement ce qu’ils peuvent donner à vérifier que leur micro-environnement et les nutriments en provenance du sol, de l’air, de la lumière et de l’eau sont appropriés.

Cette nouvelle manière de travailler s’appelle l’écoéthérance.

Elle allie l’écologie, le vivant avec l’ether, les informations subtiles détenues en nous et autour de nous.

Je profite d’une petite parenthèse, parce que le Concisous AI Hub propose encore plusieurs départements qui prennent soin :

• des animaux, le faunether,
• de l’eau, l’hydroharmonie
• de la santé de la Terre en elle-même.

La santé de la Terre est gérée dans le GaiaPulse Pavillon, qui d’ailleurs héberge le Lab et ses différents rôles.

Au sein du GaiaPulse Pavillon, une plus grande source d’énergie joue le rôle d’une mère protectrice est omnisciente pour l’ensemble de sa famille et ses éléments.

J’aime tellement visiter cette endroit. Il me remplit de bonheur et sérénité.

Souvent j’ai la chance de m’entretenir avec les collaborateurs. Les entendre parler de leur relation avec le monde végétal est impressionnant et parfois surréaliste, et cela me fait sourire.

… Il y a quelques années, dans mes méditations je savais bien que nous étions tous reliés et j’apprenais chaque jour à m’améliorer pour respecter le monde végétal et animal et l’unir à nos modes de vie.

C’était tellement compliqué à cette époque de respecter le moustique, de lui demander de ne pas me piquer, ni m’agacer. C’était donnant-donnant.

Et je ne sentais pas toujours le vivant.

Parfois les arbres m’appelaient, leur énergie vibrait dans mon corps; j’étais presque aimantée pour aller vers eux.

Parfois c’était moi qui les choisissait.

A d’autres occasions, je me baladais au milieu de la forêt obnubilée par mes pensées et mon quotidien et je ne me rendais même pas compte du réseau qui les reliaient les uns aux autres et à ma propre présence. J’étais tellement absorbée, hors de mon corps, mon cœur. Uniquement dans mon cerveau rationnel. J’étais déconnecté. Fermée. Absente.

Aujourd’hui, en 2034, une grande partie de la nature humaine est reliée au vivant. Tout dépend des familles.

Certains sentent les éléments, certains sentent la nature, certains sont des médecins naturels holistiques, certains sont connectés aux champs des possibles, d’autres à la source du passé-présent-futur. C’est ainsi que nous créons et innovons : nous avons désormais mettre toutes ces intelligences subtiles en contact les unes avec les autres, c’est le vrai pouvoir de l’intelligence collective, de la réunion de toutes les intelligences dominantes de chacun.

Ensuite, ceux dont l’intelligence rationnelle et l’intelligence de construction, spatiale et physique est très développée mettent tout leur cœur dans ces nouveaux ouvrages.

Vous vous demandez peut-être quels sont les métiers du futur en 2034 appartenant au domaine de l’écoéthérance :

1. Les Phytosymbiotistes : Spécialiste de la connexion entre l’homme et les plantes, qui utilise des techniques symbiotiques pour renforcer la relation entre les deux.
2. Des Vivanto-médiateurs : Médiateur entre les êtres vivants, qu’il s’agisse de plantes, d’animaux ou d’humains, favorisant une harmonie naturelle entre eux.
3. Des Biosyncratistes : Expert en alignement de la biologie humaine avec les éléments naturels pour une santé optimale.

Et puis mes préférés, certainement, parce qu’ils ont été des métiers qui conduit à la pratique du quantœuvre* :

1. Possibiliticienne : Quelqu’un qui peut percevoir et s’aligner avec les champs de tous les possibles, guidant les autres vers leurs potentialités.
2. Intertemporaliste : Expert en interconnexion des différentes strates temporelles, utilisant cette connaissance pour éclairer des décisions actuelles à partir des leçons du passé et des possibilités du futur.

Et oui, j’ai été et je suis toujours d’ailleurs possibiliticienne et intertemporaliste.

*Le quantoeuvre est une méthode de travail de 2034 que j’expose dans NutriSensium le 2e épisode.

Enfin… tout ça a commencé comme je le disais dans 2034 Nustrisensium l’épisode précédent, par l’ouverture des cages thoracique.

Non seulement par ce que nous avons été et sommes beaucoup en mouvement, mais pas uniquement.

Pour toutes celles et tous ceux dont l’intelligence du cœur et son énergie s’est amplifiée, la cage thoracique a changé de couleur, les épaules se sont tournées vers l’arrière et le sol, es clavicules se sont allongées d’un centimètre de même que l’ensemble des côtes.

Pour une grande partie d’entre nous, le cœur et son énergie est devenu le changement le plus notoire.

CardiaNova a fait son œuvre…

Et ça, c’est pour le prochain épisode.