Je me suis inclinée devant mon impuissance

Il y a quelques jours, je me suis réveillée un samedi matin tôt; poussée du lit par tout ce que j’avais capté pendant la nuit, avec l’envie d’écrire.

Je suis montée dans mon salon, m’installais sur mon canapé rose avec mon thé, ma bougie, mes airpods et Coldplay en concert. 

Impossible de poser quoi que ce soit sur papier. Les mots ne viennaient pas. A la place des larmes coulaient. Les unes après les autres, tout gentiment. Et je continuais d’écouter ma musique.

Cette semaine-là, j’ai intégré que ce que nous vivons là, maintenant, est le début d’une nouvelle ère. Mon mental le savait, mon corps l’avait enfoui depuis des mois… et en bonne combattante de la lumière, j’ai avancé avec le cadre qui m’a été donné ces derniers mois.

Aujourd’hui, je me félicite car j’ai réussi pendant tous ces mois à me concentrer sur la lumière, à faire attention à l’histoire que je me raconte, à remonter le moral de plusieurs personnes autour de moi.

Mais voilà, je me suis faite attrapée par l’anxiété ambiante et le climat de peur qui est maintenu autour de nous, semble-t-il pour notre sécurité.

Je sais bien que je fais ma part. Je vois bien toutes les personnes qui se transforment en ce moment, c’est merveilleux. Cela me remplit de joie. Et je sais qu’à leur tour, elles rallumeront les étoiles dans le coeur des gens qu’elles côtoient. 

Ma mission n’est pas de les faire passer ce fameux pont dans les conditions actuelles, et pourtant, je le fais. Parce que finalement, nous devons jouer avec le cadre qui nous ait donné. Alors que je ne peux pas rentrer dans un cadre. No comment.

Pour accomplir ma mission, la musique est diffusée à fond les ballons, nous le faisons en chanson et en chantant à tue-tête… parce que de l’autre côté, du pont, c’est mieux. C’est lumineux, joyeux, bienveillant, sain, responsable, tolérant, etc. 

Et ce matin-là, ce cadre ne me suffit plus. Je me sens impuissante et coincée. Je ne suis pas libre de mes mouvements. Je veux vivre… encore plus fort… et hors du cadre, de ce cadre.

En même temps que je rêvais d’un autre monde, où la terre serait ronde, harmonieuse, lumineuse, remplie de bonheur, moins futile… je m’incline devant les prémices de cette nouvelle réalité, car c’est parti pour durer. 

J’ai rencontré cette semaine-là tellement de personnes lumineuses qui m’ont confié leur réalité. Des leaders bienveillants, des entrepreneurs conscients qui racontent une forme de souffrance, d’épuisement psychologique, de décisions prises pour assurer leur sécurité, conduisant à un trop plein dans lequel ils ne se reconnaissent plus.

Hors, c’est parti pour durer. C’est notre nouveau monde. 

A cet instant, je prends conscience de l’histoire que je me suis mise à me raconter, même si elle fait partie d’une réalité. Ce n’est qu’une réalité et qu’une manière de voir. Et si je décidais de regarder autrement et de changer mes lunettes.

Musique à coin, un bain… laisser mes émotions s’écouler dans le flot de la vie… et revenir à mon pont et à ses piliers.

Je sais sur quoi je peux m’appuyer, mon capital intérieur, ma famille, mes proches. La méditation et la perception sont au coeur de mon capital intérieur.

Et j’ai envie de partager avec vous ces prochains temps ces outils. Voilà ce que je peux faire en ce moment dans mon cadre. Et c’est déjà ça!

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